dimanche 31 mars 2013

Masque au chocolat




En ce dimanche de Pâques, les cloches ont annoncé par de belles envolées lyriques que les chocolats étaient largués dans le jardin ! Lisa-Marie a enfilé ses bottes de caoutchouc et filé à la recherche des trésors, dans un jardin qui a triste mine et a subi le contrecoup d'une forte hauteur de neige. Mais les oeufs sont bien là, cachés au milieu des herbes et sous les palmiers.


 La choune, toujours délicate, a ramené avec précaution son butin à la maison et attend avec impatience le moment de pouvoir déguster tous ces chocolats... 



Aristide de son côté, se contente de gâteaux au chocolat (les oeufs de Pâques, ce sera pour l'an prochain !).... et se montre bien moins délicat que sa soeur. Il se tartine littéralement (visage, cheveux, vêtements) à chaque bouchée. 




Et c'est comme ça à tous les repas... Ce petit coquin apprendra bientôt le sens du mot "balayette"... ici, quand on mange comme un cochon et que le sol ressemble à une porcherie, on doit ensuite nettoyer ! Ce petit loustic a encore quelques temps de répit devant lui avant d'endosser le rôle de Cendrillon... d'ici là, il aura peut-être appris les règles élémentaires de bonne conduite à table (espérons-le...) ?!


samedi 16 mars 2013

J'ai toujours détesté la neige...

(Val de Saire sous la neige, par Gaëlle D.)

Les grosses doudounes, les combinaisons "tue l'amour" façon "Les bronzés font du ski", les gros godillots, les glissades sur les trottoirs, les doigts gelés et le bout du nez qui perle... je déteste. Alors quand je suis partie à la gare lundi matin vers 6h30, et que mon manteau a commencé à devenir blanc et non plus noir, j'ai pesté dans mon for intérieur. Mais bon, le train était au rendez-vous, puis le car, et mon lycée bien ouvert avec plein d'élèves. Là-bas, la neige restait limitée, ne tenait guère sur les trottoirs... c'est donc sans inquiétude particulière que je suis repartie en gare en fin de journée. Mon train était là, pas de souci. La galère a commencé à Lison... quelques minutes, puis des heures (4) d'attente... et au final le verdict : "Plus de train pour Cherbourg, si vous ne voulez pas rester bloqués en rase campagne, il faut prendre le dernier train qui part pour Caen". C'est donc inquiets, en pleine nuit, que nous avons grimpé dans ce train de la dernière chance. Et passé notre première nuit dans un wagon... faut pas croire que c'était cool... pas de toilettes (il faut descendre sur le quai enneigé et casse-gueule à minuit, crapahuter vers  la gare, mettre 20 centimes pour accéder au pipi... le pied !), des sièges basiques (pas de couchettes ou sièges inclinables), des boîtes en carton remplies de compotes et Dragibus (repas d'urgence de la sncf)... et un groupe de loulous de la région parisienne, de plus en plus excités au fur et à mesure que les heures passent... j'ai dormi la première nuit avec mon sac à main coincé sous mon manteau. Le plus difficile, c'est d'attendre... sans infos... les heures sont très longues... surtout quand les mauvaises nouvelles tombent : "Toujours pas de retour autorisé". Je suis partie lundi par le train de 6h30, j'ai passé 2 nuits dans un wagon et des journées à tenter de récupérer un peu de mes nuits blanches. Heureusement, la 3e nuit aura lieu à l'hôtel ! Enfin ! Je peux me laver, m'allonger, rincer et sécher mes chaussettes. Le retour en car va nous permettre de mesurer l'ampleur de ce sale temps : des mètres de neige, des centaines de voitures abandonnées sur la route,  des débuts d'inondation avec le dégel... jusqu'au dernier moment, j'ai eu peur que le départ soit annulé, la préfecture étant très prudente et rechignant à nous faire prendre la route. Mais les gens étaient à bout de nerfs, certains n'avaient pas leur traitement médical, d'autres sont partis (pour une seule journée à la base) loin de leur ferme et se rongeaient les sangs pour leurs animaux... Entre-temps, nous avons croisé tous les jours des bénévoles d'associations qui venaient nous donner des couvertures, du café et des croissants... et des journalistes de l'AFP, BFMtv, itélé, France 3... qui passaient régulièrement, de jour comme de nuit dans nos wagons. Je suis revenue épuisée à la maison, après autant d'heures d'attente et de stress, avec des fringues qui sont parties aussitôt au lave-linge et au pressing ! A ceux qui disent "Fallait pas partir", je dis "Quand le train part à l'heure de chez soi, on ne téléphone pas à sa direction en disant qu'on ne vient pas, on y va et c'est tout". En  plus  de 10 ans de carrière, je n'ai raté que quelques jours de travail (hormis pour mon infection pulmonaire) à cause d'une angine blanche et d'une grippe. Alors je suis partie lundi matin sans me poser de questions... Mais j'en reviens avec une certitude renforcée : "Je déteste la neige"... et encore plus depuis que le wagon-couchettes octroyé à 3h du matin lors de la deuxième nuit, a été repris manu-militari quelques heures plus tard pour être renvoyé aux vacanciers qui rentraient des sports d'hiver... la bonne blague !

dimanche 10 mars 2013

Sur les traces des grands paquebots...



Hier, alléchés par le soleil présent au-dehors, nous sommes partis en direction du bord de mer pour une petite promenade. Oui mais voilà, à peine quelques kilomètres franchis hors de la ville, en direction de la Saline, une belle chape de brouillard attendait les promeneurs ! 










La mer était toute grise, la vue était bouchée à quelques mètres du bord... et il faisait froid ! Nous avons tout de même profité de l'itinéraire mis en place sur l'avenue, avec des plaques rappelant les grands navires qui ont un lien avec Cherbourg. Belle idée, instructive et nostalgique !











Et pour terminer les vacances, Lisa-Marie et Aristide souhaitent la bienvenue à leur nouvelle petite cousine, née il y a 4 jours à Saint-Malo : bienvenue Célina !

mercredi 6 mars 2013

And the winner is... the kitchen !!!

Enfin ! Nous disons adieu à notre horrible cuisine toute marron, pleine de tâches, qui n'a connu aucun entretien en 30 ans de vie ! Après beaucoup d'hésitations, nous avons convenu qu'il n'était plus possible de continuer ainsi... mais changer entièrement la cuisine n'était pas une priorité, car il y a bien d'autres travaux plus urgents à faire dans les prochaines années (changer toutes les ouvertures, faire refaire toute la façade de la maison...). Alors, nous avons largué les mioches pendant 5 jours à Saint-Malo, et retroussé nos manches ! Il a fallu poncer, lessiver, découper, peindre... faire de multiples visites dans les magasins de bricolage... se creuser un peu la cervelle pour customiser cette lourde cuisine en chêne. Mais c'est fait ! Du blanc, du gris, du grillage à poules, de nouveaux boutons, un coin avec étagère et plan de travail... La cuisine est méconnaissable ! Le plus drôle a été d'observer la tête de Lisa-Marie à son retour ! Laquelle, après avoir tout observé, a balancé : "La prochaine fois, on refait ma chambre !". Ben tiens...








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