38

Ragnagna... une année de plus à cocher, ça fait mal ! Je me console en me disant qu'il m'en reste encore 2 avant d'atteindre le cap difficile des 40 ! Une de mes collègues m'a envoyé (par un élève) un super cadeau hier au cdi : un éclair au café et un sachet de bonbons... autant dire que la compote prévue pour mon dessert est restée au fond du sac ! Et malgré sa journée chargée se terminant sur un conseil de classe, le chef de famille a eu le temps pendant son heure de pause de filer m'acheter des gâteaux (encore !!! ça fait des grammes en plus sur la balance ça !) et un beau cadeau. La choune avait juré, craché, d'être super gentille pour l'anniversaire de sa maman, mais comme je n'ai pas pu vérifier ça de prêt, c'est pas certain... elle était super ravie de bouloter un gros gâteau plein de crème et de chocolat hier soir ! Et de m'aider à souffler mes 3 bougies... parce-que 38, ça fait trop...

Et dire que c'est bientôt Noël...

Le temps file vite sur mon agenda... les décos de Noël sont déjà dans les rues de la ville et je n'ai toujours pas eu le temps de faire la moindre boutique. Alors je vais essayer de lier fêtes et travail dans les jours à venir en organisant des ateliers de Noël au CDI le midi ; ça peut être sympa de fabriquer des étoiles et des boules ornées de dictons de Noël par exemple... ça change des séances de compétences info-documentaires que je travaille habituellement ! A voir donc... Il est de plus fort probable que je reste consignée ici pour les fêtes, la faute à un petit souci dans ma grossesse, qui va aussi m'obliger à être arrêtée beaucoup plus tôt que prévu. Adieu donc mon espoir de prendre le plus d'avance possible dans mon année de validation du Capes... je vais sûrement devoir reprendre une grosse partie de ma formation l'année scolaire prochaine. Mais je relativise en me disant que le plus important, c'est de mener ma grossesse à terme, sans risquer d'amplifier mon problème et les risques liés à celui-ci. D'autant plus que bébé se porte comme un charme, suce son pouce pendant l'échographie et nous a gratifié d'un très joli profil ! En attendant, je laisse la place à la choune qui en profite pour féliciter ses copains Thibault, Louise, Grégoire et Mayeul, de la venue au monde de leur petit frère Marin !

Les joies du train en Normandie !

Mercredi, retour au turbin direction St Lô... je suis arrivée à bon port, mais j'ai bien cru devoir rester dormir là-bas ! En effet, mon train prévu à 18h30 ne voulait pas arriver... 15 mn de retard... 30 mn ... 50 mn... Là, gros stress ! Non !!! Je ne veux pas rester là !!! Je veux rentrer à Cherbouze ! Je veux revoir le port, les goélands, les crottes de chien sur les trottoirs... Ouf ! Enfin, un train arrive ! Il ouvre ses portes et tout le monde s'engouffre dedans : les jeunes, les vieux... les râleurs, les résignés... Le gentil contrôleur vient expliquer la situation à tout le monde : tous les trains (ceux qui viennent de Caen, Lisieux... etc) sont bloqués par... une vache ! Oui, oui ! Une bonne vache normande qui a eu la merveilleuse idée d'aller se balader sur les voies ferrées... ou une vache suicidaire ? Bref, on démarre avec la hantise d'être arrêtés en cours de route car notre amie la vache est toujours sur les rails, malgré les invitations de tout le monde à rejoindre le quai... enfin, l'étable ! Arrêt à la correspondance pour changer de train : le quai est bondé ! On attend... hop ! Le train arrive... le conducteur baisse sa vitre (oui, un train c'est comme une voiture) et demande au chef de gare (petite pensée à mon Tonton Dédé) : "Alors ? Il est viré de la voie le bifteck ???". Réponse positive : soupir unanime de soulagement. J'en ai profité pour lire le supplément mode de l'Express subtilisé au CDI avant de partir (quelle bonne idée !)... et je suis arrivée au bout du monde à 20h15... Ce sont les joies des voyages avec la SNCF en Normandie : trains plutôt chouettes et proprets au milieu de prairies peuplées de vaches noires et blanches... qui parfois décident d'aller voir du pays !