Mercredi, retour au turbin direction St Lô... je suis arrivée à bon port, mais j'ai bien cru devoir rester dormir là-bas ! En effet, mon train prévu à 18h30 ne voulait pas arriver... 15 mn de retard... 30 mn ... 50 mn... Là, gros stress ! Non !!! Je ne veux pas rester là !!! Je veux rentrer à Cherbouze ! Je veux revoir le port, les goélands, les crottes de chien sur les trottoirs... Ouf ! Enfin, un train arrive ! Il ouvre ses portes et tout le monde s'engouffre dedans : les jeunes, les vieux... les râleurs, les résignés... Le gentil contrôleur vient expliquer la situation à tout le monde : tous les trains (ceux qui viennent de Caen, Lisieux... etc) sont bloqués par... une vache ! Oui, oui ! Une bonne vache normande qui a eu la merveilleuse idée d'aller se balader sur les voies ferrées... ou une vache suicidaire ? Bref, on démarre avec la hantise d'être arrêtés en cours de route car notre amie la vache est toujours sur les rails, malgré les invitations de tout le monde à rejoindre le quai... enfin, l'étable ! Arrêt à la correspondance pour changer de train : le quai est bondé ! On attend... hop ! Le train arrive... le conducteur baisse sa vitre (oui, un train c'est comme une voiture) et demande au chef de gare (petite pensée à mon Tonton Dédé) : "Alors ? Il est viré de la voie le bifteck ???". Réponse positive : soupir unanime de soulagement. J'en ai profité pour lire le supplément mode de l'Express subtilisé au CDI avant de partir (quelle bonne idée !)... et je suis arrivée au bout du monde à 20h15... Ce sont les joies des voyages avec la SNCF en Normandie : trains plutôt chouettes et proprets au milieu de prairies peuplées de vaches noires et blanches... qui parfois décident d'aller voir du pays !
1 commentaire:
j'ai vraiment ri en lisant ton article :-) Je l'ai lu à Y. et il a beaucoup aimé
Enregistrer un commentaire